André Comte-Sponville est né en 1952, à Paris. Ancien élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégé de philosophie et docteur de troisième cycle, il fut longtemps maître de conférences à l’Université Paris I (Panthéon-Sorbonne), dont il démissionna pour consacrer davantage de temps à l’écriture. Il fut membre du Comité Consultatif National d'Ethique de 2008 à 2016. Il se définit comme philosophe matérialiste (à la façon d’Épicure), rationaliste (à la façon de Spinoza) et humaniste (à la façon de Montaigne). Parmi les contemporains, il se sent proche surtout de Claude Lévi-Strauss, Marcel Conche et Clément Rosset.
André Comte-Sponville a publié une vingtaine d’ouvrages, traduits en 24 langues, dont Traité du désespoir et de la béatitude (PUF, 1984 et 1988), Une éducation philosophique (PUF, 1989), L'amour la solitude (Paroles d'Aube, 1992, rééd. Albin Michel, 2000, Le Livre de Poche, 2004), Valeur et vérité, Etudes cyniques (PUF, 1994), Petit traité des grandes vertus (PUF, 1995), L'être-temps (PUF, 1999), Le bonheur, désespérément (Pleins Feux, 2000, rééd. Librio 2002), Dictionnaire philosophique (PUF, 2001, rééd. 2013), Le capitalisme est-il moral ? (Albin Michel, 2004, rééd. 2009), L’esprit de l’athéisme (Albin Michel, 2006), Le sexe ni la mort (Albin Michel, 2012), Du tragique au matérialisme, et retour ( PUF, 2015). Ses derniers livres : C’est chose tendre que la vie (Entretiens avec François L’Yvonnet), Albin Michel, 2015, et Le plaisir de penser (Une introduction à la philosophie), Vuibert, 2015.
André Comte-Sponville écrit régulièrement dans Challenges (un éditorial par mois : www.challenges.fr/) et tient une chronique dans chaque numéro du Monde des Religions (www.lemondedesreligions.fr/). Il est membre du Comité de parrainage de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) et docteur honoris causa de l'Université de Mons-Hainaut, en Belgique.
Albin Michel, collection "Itinéraires du savoir"
544 pages, 24 €
ISBN 978-2-226-31727-8
Voici le texte de la "Quatrième de Couverture" :
« Citons une dernière fois la formule de Montaigne, qui pourrait servir de titre à notre livre : “C’est chose tendre que la vie, et aisée à troubler…” La philosophie, pour la plupart d’entre nous et quoi qu’ait pu prétendre Épicure, n’abolit pas ce trouble, toujours possible, mais rend cette tendresse-là un peu plus précieuse, un peu plus consciente, un peu plus réfléchie, un peu plus forte, un peu plus libre, un peu plus sage… Puis il y a le plaisir de penser, qui est l’un des plus vifs qui soient ! »
Stimulé par les questions de François L’Yvonnet, André Comte-Sponville revient sur son parcours, depuis l’enfance jusqu’à aujourd’hui, et présente un tableau d’ensemble de sa philosophie. Un livre-bilan, à la fois singulier et fort.
Il existe un autre site (non officiel mais beaucoup plus développé que celui-ci) consacré à André Comte-Sponville : http://www.andrecomtesponville.fr/